Erenhot

La caravane
sept, 26 2011
Nous y voila ! En Chine !!! Nous sommes arrives dimanche, apres une longue journee sur la terrible piste mongole. Nos derniers kilometres de piste…
Le passage en Chine ne s’annoncait pas des plus simples : interdiction de franchir la frontiere a pieds ou a velo !
Et pourtant… Armes de notre sourire et de notre air candide, nous l’avons fait. Nous avons meme eu droit a un traitement de faveur de la part des douaniers chinois qui nous ont fait passer devant tout le monde, et nous ont trouve un taxi gratuit pour nous emmener en ville, au pied d’un hotel. Royal !
Arrives a Erenhot, la ville frontaliere chinoise, nous entrons dans un nouvel univers.
Grandes avenues asphaltees et bordees de reverberes, veritables immeubles qui tiennent debout, du monde partout dans la rue, des commerce en pagaille, des 2 ou 3-roues a gogo, des legumes dans les superettes et des restos avec de la bonne bouffe !
Ne croyez pas que nous n’ayions pas aime la Mongolie. Nous l’avons adoree. Mais ca fait du bien de retrouver un peu plus de vie et de gastronomie (bien qu’avec Marc nos avis divergent sur les qualites du Tsuivan, plat national mongol compose de nouilles au gras… vous aurez compris de quel cote je me situe dans le debat !).
Charmes par ce premier contact (et epuise par la piste), nous decidons de rester deux nuits ici, histoire de prendre le pouls de la vie chinoise.
Nous avons deja fait deux fois l’experience des restaurants. Pas facile de commander… Tout a l’heure, nous nous sommes meme vus refuser deux bols de riz ! Incomprehension totale, des deux cotes. Heureusement, nous savons nous servir des baguettes. Ca fait toujours un obstacle en moins !
Nous decouvrons aussi les petits details qui font le charme d’une ville vivante : les petits vieux qui jouent sur le trottoir a un jeu de palet (on ne sait pas encore de quoi il s’agit), cyclo-pousses promenant les locaux ou vendant fruits et legumes, petits metiers inconnus comme… « rustineurs professionnels » ! Une bassine, un paquet de rustines et il suffit de s’installer sur le bord de la route, a la disposition des nombreux cyclistes de la ville. J’envisage serieusement une reconversion, je crois que ce metier est fait pour moi ! (76 rustines au compteur m’sieurs dames !).
Demain, nous reprenons la route. Le Gobi n’est pas fini… Mais sur du bitume, ca devrait etre beaucoup plus facile. Et nous avons de la compagnie : un Anglais et un Danois croises dans la rue et allant tous deux dans la meme direction. Une nouvelle caravane prend la route…
If you like this Post, Let's share to the others
Digg Delicious Stumbleupon Technorati Facebook Twitter


  1. les Planches

    Personnellement, je n’en reviens pas de vous savoir en Chine….Je ne sais pas si vos lecteurs sont aussi étonnés que moi, mais ça me fait un choc de penser ququ’on vous a laissé dans la rue du château d’eau à Paris 10ème et que sans tapage, sur la pointe des roues (hum !) vous voilà au bout du monde ! Quelle jolie promenade Camille comme dirait ton père ! Quelle constance pour avancer toujours plus loin ! Encore quelques centaines de kms et vous allez commencer à vous rapprocher de nous…..Et ça non plus je n’y crois pas ! Finalement, nous aussi on vit un challenge, on a appris la patience, le temps qui passe, la joie d’avoir des nouvelles…et la géographie ! Vous n’allez pas nous reconnaître !

  2. sybille

    China!
    ou comment passer de la solitude du désert à perte de vue à la grouillante et débordante activité citadine chinoise.
    Bonne acclimatation, allez-y doucement quand même, attention aux indigestions de gaz carbonique, nouilles sautées (hummmm!) et autres délices oubliés depuis quelques milliers de km.
    On se répète mais vous savoir déjà en Chine alors qu’on vous a laissé à Paris il y a si peu, Chapeau! et toujours avec votre sourire, votre enthousiasme, votre envie de découverte et de belles rencontres, …
    Bonne route les petits!
    big big kiss

  3. Annick

    Je suis aussi étonnée que les autres. On a l’impression , en vous lisant, que rentrer en Chine par le désert de gobi, en sortant de Mongolie, ressemble à une petite promenade (Le mot est bon, Valery!)au bois de Peley ou au Parc Monceau! Comment faites vous? Emmagasinez bien tous ces souvenirs, ces images, ces rencontres : nous serons toujours ravis de vous entendre nous les raconter!

  4. Stella

    Vous êtes déjà en Chine!!!! vous savez que vous êtes sous mes pieds??? Quelle beau voyage prenez des forces à Made in China, ça doit faire bizarre de passer d’un désert où dame nature est omniprésente et de se retrouver dans l’affluence d’une ville avec ses avantages et bien sûr ses inconvénients, mais bon un peu de civilisation n’a fait de mal à personne. Bon après c’est le Japon et les USA c’est un bon pied à l’étrier heu pardon à la pédale.
    Bonne route à vous, vos anglais et Danois
    Stellà+

  5. On peut aussi se sentir trés seul en Chine dans la foule, mais la vrai question: avons nous vraiment besoin de tous ce que la civilisation nous apporte? le contraste entre la Mongolie et la Chine à cet égard me semble intéréssant!en tous cas coup de chapeau pour vos performances et bises à vous et à vos parents qui ne manquent pas de courrage non plus.
    En remontant vous pouvez toujours faire une halte à la Granitière

  6. Clem

    Chiiiina c’est fou! Comme diraient vos hôtes :
    « Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, continue de grimper. »
    ;-) Bonne continuation…et surtout bon appétit !
    Bises

  7. Bossu

    Bravo pour la route accomplie et bon courage pour les km qui restent à faire. On attend les photos avec impatience… et vos critiques gastronomiques ! Racontez, racontez, on n’attend que ça !

  8. MERLINO ANNE ET PAUL

    Le coucher de soleil sur le désert de Gobi est splendide et c’est une récompense pour vous deux dans ce désert minéral …. et puis vous voici en Chine au milieu d’un monde tellement divers!!…. Ensuite ce sera le Japon, et les Etats-Unis et d’autres visions du monde!
    Bon voyage à tous les deux et bises amicales.
    Anne et Paul

  9. Ni hao les bike breakers!
    Je ne sais pas ou vous compter descendre a Pekin mais on nous avait conseille un petit hotel sympa dans le vieux centre : la lanterne rouge.

    Comment vous en sortez-vous avec le mandarin? Au bout de 2 mois, on avait compris qu’en prononcant le pinnin’ avec un accent chinois exagere, les interlocuteurs commencaient presque a un peu nous comprendre!

    On pense a vous depuis les Carpates, notre tandem repare tient encore bien la route.

    Bons thes et bon appetit pour ce passage chinois! La diversite des plats devrait etre croissante en vous rapprochant de la capitale.

    Pauline et Remi

© Copyright Reserved La Caravane à Pédales 2009. | Connexion