Revue de presse juin/juillet

août, 05 2011

Mon Quotidien et Gulli continuent de nous suivre !

Ci-dessous, l’article de Mon Quotidien, daté du 17 juin :

Et vous trouverez ici les liens vers les articles parus sur les blogs de Gulli :

La rubrique Environnement du site Gulli.fr

Gulli ma Planète (plusieurs articles à découvrir)

Merci à eux de nous suivre et de permettre à plein d’enfants de monter dans La Caravane, à travers la lecture !

A bientôt !

Camille et Marc

Spécial Enfants : les animaux du désert

août, 03 2011

Nous terminons notre parcours en Asie centrale et allons bientôt rejoindre la Mongolie. Notre traversée du désert du Mangistau, pendant presque 1000 kilomètres entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, nous laissera notamment plein d’images merveilleuses dans la tête.

Là-bas, la nature, sauvage et très différente des autres endroits où nous avions pédalé avant, y est incroyablement riche…malgré l’impression de vide que peuvent donner parfois les plaines plates et arides.

Ainsi, nous avons vu énormément d’animaux. Certainement plus que partout ailleurs depuis notre départ. Il faut dire que la route que nous avons ermpruntée était parfois tellement mauvaise, qu’elle nous forçait à aller lentement…et à ainsi admirer notre environnement !

Dès l’entrée dans le désert, nous avons ainsi vu des chameaux et des dromadaires. Ici, les gens utilisent ces animaux comme nous les vaches en Normandie : ils en tirent du lait et mangent la viande, en brochettes. Pour être honnêtes, nous avons trouvé le goût du lait de chameau, et les spécialités cuisinées avec, très fort, trop fort pour nous…

 

Les chameaux et les dromadaires sont paisibles…mais sentent très mauvais !

De nombreux petits animaux, notamment des rongeurs, nous ont aussi accompagnés tout au long de la traversée du désert : marmottes, gerboises, rats du désert, lièvres. A chaque fois que l’un d’eux sortait de son terrier, courrait à côté des vélos ou poussait des petits cris (peut-être pour avertir ses amis de notre présence !), c’était une joie pour nous et cela nous donnait des forces pour continuer à rouler dans la chaleur étouffante.

 

Au beau milieu du désert, nous avons également vu d’autres animaux qui semblaient parfois tout droit sortis de la préhistoire : tortues de terre (dont la carapace fait environ 25 cm), lézards aux couleurs se confondant avec le sable (ces lézards sont plus gros que ceux qu’on voit en France. Nous en avons vus qui faisaient plus de 60 cm), serpents (brrr !) qui arrivent à glisser aussi facilement sur la route que sur le sable, dans lequel nos roues de vélo, elles, s’enlisent ! Mais comment font ces animaux pour vivre dans ce milieu naturel où l’eau est si rare ?

 

Ce lézard ne craint pas le soleil…et passe des heures à faire bronzette !

Les insectes sont les « animaux » qui nous ont le plus surpris, peut-être parce que nous les avons vus le soir ou le matin, quand nous étions fatigués…et plus facilement impressionnables ! Nous avons découvert à 3 reprises le matin des scorpions, de petite taille, qui venaient s’abriter sous notre tente. Un autre matin, c’est une très grosse araignée qui a tenté de venir nous rendre visite dans la tente. Ne sachant pas vraiment si ces bestioles étaient dangereuses ou pas, nous avons préféré les garder à l’oeil en permanence et partir assez rapidement…

Enfin, nous avons vu des phasmes : ce sont de drôles de bêtes, qui ressemblent parfaitement à…une brindille. Ce camouflage leur permet de se fondre complètement dans le paysage ! Vraiment, le désert est surprenant !

 

Mais où se cache l’animal sur cette photo ?

En Mongolie, nous aurons encore peut-être un désert à traverser, le désert de Gobi : malgré la difficulté que cela représente, nous sommes heureux et impatients d’y retourner car nous espérons revoir encore beaucoup d’autres animaux !

 

A bientôt

 

Bonnes vacances à tous les élèves des écoles Fernand Léger de Malakof et de Versigny !

 

Marc

 

Chymkent-Almaty, tout en douceur…

Notre caravane ibérico-germano-française a fini par arriver à Almaty vendredi matin, après une dizaine de jours de route en commun.

 

La route Chymkent-Almaty, parfois un peu monotone, nous a cependant offert de belles images : plaines recouvertes de ces jolies fleurs bleues éclosant au petit matin (des chicorées ?), monts enneigés rosis par les couchers du soleil, chevaux en liberté galopant fièrement dans la steppe, aigles tournant au dessus de nos têtes à la recherche d’un petit déjeuner…

 

Bivouac à la fraîche…

 

La vie a été bien sauvage pendant ces deux semaines. Nuits sous la tente, douches à la rivière, cuisine au réchaud (dont un plov aussi bon que ceux que l’on trouve dans les restaurants ouzbeks !)… Une petite routine plaisante et bien calme.

Réveil à 7h, pause pique-nique à l’ombre d’un arbre ou près d’une rivière, installation du bivouac après une soixantaine de kilomètres dans des paysages de cartes postales… Rythme cool !

 

À 5, nous n’allions pas vite, ce qui nous a permis de nous reposer un peu. Il faut dire que nous avons passé pas mal de temps à attendre…

Attendre Ole, notre marcheur-cycliste allemand, qui plongeait dans la moindre flaque d’eau croisée sur la route. Attendre Climent, catalan sur ressort, qui ramassait tout ce qui se trouvait par terre car « ça peut servir un jour ». (Ce talentueux bricoleur nous a même fabriqué un grille-pain avec deux morceaux de fer. Génial ! )

Toujours est-il que, malgré nous, nous étions les « speedy gonzales » de la troupe ! Nous avons d’ailleurs franchi notre 9.000ème kilomètre dans la fabuleuse ville de Merki… hommage à Elie Semoun.

 

Ole, un soir de bivouac au bord d’un lac, en train de griller du pain

 

Jordi et Climent, super cuistots

 

Nous avons fait quelques rencontres sympathiques : une famille nous offrant un petit-déjeuner, deux petits garçons adorables nous demandant des autographes, un ivrogne nous faisant un cadeau aussi improbable qu’encombrant : un service à thé !… Nous avons également croisé une autre caravane de cyclistes. 3 Belges et 2 Français (parisiens qui plus est !), grimpant une côte que nous achevions tout juste de monter, en sens inverse. Comme d’habitude : excitation, discussion à bâtons rompus, échange de bons tuyaux… Des rencontres furtives mais pleines de bonne humeur !

Boire son thé dans de la véritable porcelaine de Limoges, ça a tout de même du chien !

 

Dans la série surprise, nous avons un soir planté nos tentes dans un champ de… cannabis sauvage ! Ça sentait à plein nez ! Ole, surexcité, nous en a ramassé une pleine brassée pour nous faire un « space tea »… Je vous dis tout de suite : ça ne fait pas plus planer que la tisane de mémé !

Elle est belle la jeunesse…

 

Pour notre plus grand bonheur, la température a bien baissé depuis l’Ouzbekistan. Des 45°C de l’après-midi, nous sommes passés à 30°C environ. Il nous est même arrivé de sortir polaire et chaussettes lors d’une soirée un peu fraîche. Quel plaisir ! Enfin, ne nous réjouissons pas trop vite… on regrettera bien assez tôt soleil et chaleur lorsque nous serons sur nos montagnes mongoles.

 

D’ailleurs, suite à vos demandes,  j’en profite pour faire un point sur la suite du trajet :

  • Nous restons à Almaty jusqu’au 8 août.
  • Nous arrivons à Bayan-Olgii, à l’extrême ouest de la Mongolie, le 10 août, après 24h de train et 5 heures d’avion.
  • Nous rejoignons à vélo Ulan-Bator (capitale Mongole) où nous retrouverons Pierre et Evelyne, les parents de Marc.
  • Nous descendrons ensuite, toujours à vélo, jusqu’à Pékin (avec une petite tranche de désert de Gobi s’il vous plaît !).
  • De Pékin, nous devrions rejoindre, par avion ou par bateau, le sud du Japon (où une autre voyageuse-baroudeuse surprise viendra peut-être nous rejoindre !).
  • Puis nous nous envolerons pour San Fransisco pour traverser les USA par le sud.

 

Au loin, les Tien Shan, la chaîne de montagnes faisant frontière entre le Kazakhstan, le Kirghistan et… la Chine, déjà !

 

En attendant cet alléchant programme, nous sommes à Almaty pour une semaine encore. Cette ex-capitale installée tout contre les montagnes est plutôt agréable, très verte. Elle est aussi bien plus riche et occidentalisée que le reste du pays, mais de façon moins artificielle que Bakou, en Azerbaïdjan. Alors qu’en général, nous abandonnons nos vélos lors de nos pauses dans les grandes villes, ici nous arpentons les grandes avenues soviétiques sur nos bicyclettes, à l’aise comme des poissons dans l’eau !

Nous vivons actuellement chez Taz, un pilote australien qui accueille de nombreux voyageurs (trouvé sur Warmshower). Mais demain, nous changeons de crémerie et allons nous installer chez Olivier et Sophie, un couple de Français expatriés qui nous invite à partager la maison familiale pour quelques jours. Nous ne les avons jamais rencontrés et les avons contactés grâce à l’efficace réseau français d’Almaty. Une fois de plus, nous sommes subjugués par la générosité et l’hospitalité des gens !

 

À très vite pour d’autres news (et des photos !).

 

Camille.

 

Le problème avec les sandales…

Sinon, nous sommes arrivés ce matin à Almaty !

Le temps de souffler un peu et on vous poste des news très vite.

 

Camille.

 

Les Catalans, le marcheur et nos 6 mois

En sortant du bureau de l’immigration a Chymkent, j’avais trouve Camille en compagnie de 2 Espagnols, pardon 2 Catalans, chevelus et barbus. Encore des cyclistes ! Nous avions dejeune ensemble mais nous nous etions dit adieu dans la foulee car eux souhaitaient rester une journee de plus dans la ville. Rendez-vous etait donne…sur la Route, Inch Allah, au petit bonheur la chance.

Le lendemain soir, au detour d’un chemin, nous apercevons nos 2 loustics ! Nous nous regroupons et la Caravane double ainsi son effectif. Jordi et Clemen sont deux vagabonds (ce terme est pour moi tres romantique et rempli d’aventures !), deux baroudeurs au long cours qui nous distillent des petites astuces au fil des heures que nous passons joyeusement ensemble. Qui plus est, ils sont toujours heureux, la preuve que leur mode de vie leur convient parfaitement : avec eux, tout est toujours « vely vely goot ».

Puis, toujours en chemin vers Almaty, nous apercevons un drole de cycliste…C’est Ole, non pas espagnol (malgre ce prenom !), mais allemand cette fois ! Il a un projet fou : rallier Berlin a Pekin…a pieds, en plusieurs tranches de 3-4 mois. Mais ce projet est tellement fou, et le Kazakhstan tellement grand, qu’il a decide d’accrocher sa remorque de marche a l’arriere d’un velo-qualite-chinoise. Je dois dire que son attelage semble plutot incertain, mais apparemment efficace. Heureux de rencontrer un nouvel Europeen, nous le faisons aussi monter dans la Caravane. Et c’est donc a 5 que nous roulons actuellement, a environ 300 kms d’Almaty, que nous devrions atteindre en fin de semaine prochaine et ou nous nous poserons pour obtenir notre visa mongol et organiser notre trajet vers Bayan-Olgy, a l’Ouest du pays (pour des raisons de visas, nous ne pouvons traverser le Kazakhstan du Sud au Nord puis la Russie. On va donc prendre le train+avion ou juste l’avion).

Les plus attentifs auront note que cela fait 6 mois que nous sommes sur la route ! Nous avons passe il y a 2 jours la barre des 9000 kms…et 42 rustines effectuees ! A priori, nous sommes donc presque a la moitie du voyage. Deja enormement de souvenirs, de rencontres…Et dire que ca va continuer encore 6 mois (au moins) comme ca ! Yeah ! Tout cela est tellement « vely vely goot » !!

On vous envoie plein de sourires et d’energie. Nous nous n’en avons plus besoin : les velos semblent avancer tout seuls desormais ! (Enfin, on en reparlera en Mongolie, avec les belles bosses qui nous attendent…)

Marc

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