Nantes-Orléans : 400 km au bord de la Loire

mai, 16 2010

Nous revoilà après une semaine de vélo en bord de Loire : 7 jours de pédalages de Nantes à Orléans, en compagnie de Martin, Olivier, Pierre et Mathilde. Au total, un peu plus de 400 km découpés en 7 étapes de 50 à 80 km selon les jours (40 km pour la 1ère demi-journée).

Cet entraînement aura surtout été un bon rodage pour nos nouveaux vélos ! Ils ont testé le bitume, la piste caillouteuse, le chemin forestier… Et après ces quelques centaines de kilomètres, le verdict est sans appel : nous en sommes TRÈS contents ! Super efficacité sur les routes, pas de problème dans les montées, changement de vitesse facile et très pratique, selle top confort (absolument aucun mal aux fesses pour moi ; Marc lui a eu un tout petit peu plus de mal à s’adapter… il faut dire que la selle de son chopper était un véritable fauteuil !). Bref, on les garde !

La route a été un vrai bonheur. Le trajet « La Loire à vélo » est extrêmement bien balisé. On ne s’est jamais perdu (sauf lorsqu’on a du entrer dans les grandes villes, à Angers pour déposer Pierre et récupérer Mathilde, et à Tours pour déposer Olivier). Ça permet vraiment de profiter de la ballade sans avoir le nez dans les cartes. D’ailleurs, pour ceux que ça intéresse, le chemin que nous avons suivi est un tronçon de la route « Euro Vélo » qui relie l’océan Atlantique à la Mer Noire. Avis aux amateurs…

Au quotidien, ça a été camping tous les soirs, avec des nuits froides, très froides… On s’est fait avoir comme des bleus avec Marc car nous n’étions pas très équipés… Autant vous dire que nous choisirons avec beaucoup d’attention duvets et vêtements chauds pour le voyage car le froid, c’est terrible ! Ça crispe et ça vous empêche de penser à autre chose. Au déjeuner : pique-nique (avec de gros débats tels que « Kiri ou Vache qui rit ? », « Pim’s orange ou Pim’s Poire », etc.), et le soir : resto (c’était des vacances très très luxueuses, on en est bien conscient !).

En termes de tourisme, on ne pouvait pas faire mieux. On a pu observer tous les visages de la Loire et découvrir ses habitants (on a même vu un castor !). Et on a évidemment admiré quelques beaux châteaux parmi lesquels Azay-le-Rideau, Amboise, Chambord… Gros coup de cœur (à l’unanimité je crois) pour Saumur et sa région, ses magnifiques maisons en pierre de taille, ses villages troglodytiques et ses glycines partout. C’était incroyable !

Bref : de bonnes vacances, et un très bon avant-goût de ce qui nous attends !

PS : petite dédicace à Axel croisé sur la route qui traverse l’Europe en vélo couché. Profites-en bien et merci pour tes encouragements !

Les photos sont ici.

Camille.

Qui sommes-nous ?

mai, 04 2010

Camille


Je suis une jeune parisienne de 26 ans. Comme tous les parisiens, j’adore ma ville et j’adore aussi en sortir. Quand j’ai besoin d’air, je vais chez mes parents en Normandie. C’est la que je peux retrouver toute ma nombreuse famille : les sœurs, les cousins, les neveux et les nièces. Dans ma famille il y a plein d’enfants, et ça tombe bien parce que j’adore ça ! D’ailleurs, j’ai choisi de travailler dans leur univers. Je fais du marketing, et je travaille dans une société de jeux vidéo. Mais depuis toujours, je me vois commerçante. Mon rêve, c’est d’ouvrir ma boutique… Affaire à suivre !

J’aime :

  • Avoir des projets. J’aime que chaque jour qui passe me rapproche d’un objectif.
  • Écrire.
  • Apprendre. Dernièrement : le chant et les percussions brésiliennes.
  • Découvrir de nouveaux endroits. Au bout du monde ou en bas de chez moi.
  • L’idée que le monde est trop vaste pour une seule vie.

Je n’aime pas :

  • Avoir une identité numérique. Je refuse que l’on sache tout de moi en tapant simplement mon nom dans Google !
  • Enfreindre les règles (mais je me soigne).
  • Les mondanités.
  • La compétition.
  • Les sentiers battus.

Destination de rêve : l’Afrique (celle des lions, des girafes et des éléphants !).

Ce qui va me manquer : les livres (si jamais on est en rupture de stocks) et les douches quotidiennes.

Marc


Né en Île de France, j’ai erré ensuite dans le Nord, le Sud et l’Ouest (de la France). Mais j’ai gardé un intérêt pour les îles. En 28 ans, j’ai aussi découvert, entre autres choses, la voile, le vélo, Camille et que les hommes avaient des jambes, pas des racines (Fernando Arrabal ?). Et j’ai décidé de m’en servir.

J’aime :

  • La mer.
  • Camille.
  • Le Turinois (un gâteau).
  • Albert Londres.
  • La Surfrider Fundation.

Je n’aime pas :

  • Le café.
  • Le réveil.
  • Attendre les retardataires.
  • Le téléphone.
  • Le vent de face.

Destination de rêve : une île certainement.

Ce qui va me manquer : un bain chaud.

Ensemble

Nous nous sommes rencontrés en 2006. Depuis, d’envies d’ailleurs en plaisirs d’ici, seule la joie de vivre ensemble l’emporte !

Voyages touristiques, culturels ou sportifs, en Thaïlande ou en Normandie, au bout de la rue ou au bout du monde, le plaisir partagé est le même.

Et depuis notre découverte du voyage à vélo en 2008 (un modeste Briouze – Cabourg – Briouze), l’envie de prendre la route pour un long moment et une longue distance n’a fait que croître. Jusqu’en septembre 2009, où elle s’est verbalisée…

Camille

Je suis une jeune parisienne de 26 ans. Comme tous les parisiens, j’adore ma ville et j’adore aussi en sortir. Quand j’ai besoin d’air, je vais chez mes parents en Normandie. C’est la que je peux retrouver toute ma nombreuse famille : les sœurs, les cousins, les neveux et les nièces. Dans ma famille il y a plein d’enfants, et ça tombe bien parce que j’adore ça ! D’ailleurs, j’ai choisi de travailler dans leur univers. Je fais du marketing, et je travaille dans une société de jeux vidéo. Mais depuis toujours, je me vois commerçante. Mon rêve, c’est d’ouvrir ma boutique… Affaire à suivre !

Nos premiers partenaires « matériels »

mai, 04 2010

Un grand grand merci à nos tout premiers sponsors matériels !

MARECHAL nous offre une tente « Raid Cycle » 2 places.

DEMETZ nous offre une paire de lunettes chacun : la SNUG pour Marc et la POLA PHOTOPTIC pour Camille.

LONELY PLANET nous offre 3 guides de voyages.

Philosophie

mai, 04 2010

Décrire succinctement un projet qui va nous occuper une année ou plus, après avoir quitté emplois, appartement, vie quotidienne et laissé derrière nous familles, amis et divers projets, est une entreprise délicate.

Voir le monde à notre façon, à notre rythme, à la force de nos mollets, s’étonner et improviser, tout en souriant à la planète et aux gens que nous croiserons, voilà peut-être notre souhait.

Fuir une vie ennuyeuse ou un quotidien déplaisant ? Certainement pas. Une irrésistible envie de savoir ce qui se cache de l’autre côté, de la rue, de la barrière, de la ville, de la planète ? Certainement.

Bâtir un projet commun, en construisant non pas des fondations mais un…trampoline, pour s’amuser, voir plus haut, donc différemment. Probablement.

Tout comme la décision de « partir » s’est faite très spontanément, cette aventure, même si elle nécessite une préparation minutieuse, revendique une bonne dose de  fraîcheur.

Sans avoir les pieds complètement sur terre, nous ne pensons tout de même pas avoir un petit vélo dans la tête. Nous espérons donc que cette aventure nous enrichira humainement et culturellement, à travers le partage : en recevant des populations que nous rencontrerons, en donnant à travers le récit de notre quotidien sur ce blog, notamment à destination des enfants des écoles parrainées qui liront ces lignes.

C’est en cela que cette aventure peut être considérée comme alter mondialiste : nous ne rêvons pas d’un autre monde, mais du monde des autres.*

La Somme n’est qu’une addition de facteurs indépendants

mai, 04 2010

Ce week-end, nous sommes partis avec des amis dans la Somme pour un premier entraînement officiel depuis… depuis que la Caravane a vu le jour !

Bon, sportivement, ça a été léger, il faut bien l’avouer ! La Somme n’est pas non plus réputée pour ses paysages vallonnés… Mais ce week-end aura surtout été l’occasion de partager quelques coups de pédales avec Steph, Charlotte, Camille, Pablo et JB. On espère que ce petit avant-goût leur aura donné un aperçu de notre futur quotidien, et surtout l’envie de venir nous rejoindre pour partager un bout de chemin avec nous quelque part au bout du monde !

Le petit plaisir du week-end : le vent de face sur la route de Noyelles-sur-Mer à la pointe du Hourdel. Comme quoi, il ne suffit pas d’un relief plat pour que ça roule tout seul !

Ce week-end aura également mon dernier séjour avec mon vélo « Go Sport » que j’ai cedé à Camille… La prochaine fois, j’enfourcherai LE vélo ! Et la prochaine fois, c’est bientôt…

Camille.

PS : quelques photos ici.

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