Highway 1 : les photos !

Ca y est, nous avons dit adieu à l’océan Pacifique. A peine avons-nous mis le cap à l’est que nous croisons déjà bisons, cactus et coyotes !

Mais n’allons pas trop vite… Pour le moment, rendez-vous sur l’album Californie (cliquez ici) pour voir les photos de nos quelques jours sur la côte !

 

Vous pouvez également visionnez une interview de nous deux réalisée à San Francisco par Victor, rencontré sur place. Si vous êtes lecteurs assidus de ce blog, vous n’y apprendrez rien de nouveau mais vous pourrez constatez que nous sommes toujours bel et bien vivants (et que nos coupes de cheveux sont toujours autant catastrophiques !).

 

La caravane à pédales from Victor Peyre on Vimeo.

 

Et pourtant, elle tourne (l’heure)

déc, 05 2011

Cela fait une heure que je suis devant mon ecran a essayer de pondre un joli texte pour tenter de vous remercier pour tous vos recents messages.

Impossible.

Je ne trouve rien d’autre que « merci », ce qui, avouons-le, est un peu chiche et franchement pas a la hauteur de ce que vous m’avez envoye…

Alors je vais faire autrement.

Je vous transmets ici mon « merci ».

Et en plus, je m’engage a manger un donut en l’honneur de chacun de vos messages.

Marc, 30 ans.

That’s so cool, man!

La Californie, c’est cool.

Mais rider sur la côte californienne, là mon pote, je peux te dire que c’est over-cool !

 

Bon déjà, on est le 1er décembre et on a pris des coups de soleil. Cool.

 

Depuis San Francisco, on mange des burritos en parlant espagnol avec l’accent mexicain. Je suis même à deux doigts de me faire pousser la moustache (si quelqu’un a une recette…). Sur-cool.

 

Cool, non ?

 

Mais le summum du cool, c’est le jargon des bikers de la côte. Et là, les amis, on commence à assurer grave.

 

Petit lexique à l’usage des néophytes :

« Have a good one, man ! » : littéralement « Aies-en un bon, mec ! ». Un bon quoi ? Mais un bon ride, les mecs ! Remarquez, ça marche aussi avec d’autres trucs. Tentez-le lundi à la machine à café :  » Have a good one, man ! ». Je suis sûre que ça impressionnera et chacun le comprendra comme il le voudra. Ne pas oublier de prendre un petit air entendu, personne n’osera vous demandez de quoi vous parler.

 

« Watch out, buddy » : littéralement « ouvre l’oeil mon  pote ». Se dit à la fin d’une conversation quand on croise un autre cycliste qui a déjà fait la route que vous allez emprunter. Watch out, la côte est raide. Watch out, les gens conduisent comme des dingues ici. Watch out, il y a du verglas (situation totalement imaginaire, nous sommes en Californie, ah ah ah !). Mais comme pour l’expression précédente, on ne précise jamais ce à quoi il faut prêter attention. On se comprend. On a le même karma, mec.

 

« Safe pedaling » : littéralement « Pédale en sécurité ». Clôt également une conversation de cyclistes. Celui qui le dit prend un air grave, vous regarde droit dans les yeux et pénètre le fin fond de votre âme. Ce qu’il faut comprendre : « Prend soin de toi, si tu venais à disparaître, la grande communauté des cyclistes ne s’en remettrait probablement pas. » Moi, en général, ça me fait froid dans le dos…

 

« I boogie ! » : littéralement « Je danse le boogie ». En fait, cela signifie « Je fonce, je trace, je vais à 10 000 à l’heure, je suis une star interplanétaire du cyclisme mondial, à côté Lance Amstrong fait du tricot ». Mais « I boogie », ça va plus vite, vous en conviendrez. Se hurle le plus fort possible en jouant du klaxon, lors d’une descente bien épicée avec le vent dans les cheveux, la vue sur l’océan, et des dauphins qui sautent devant vos yeux ébahis (situation totalement réaliste, nous sommes en Californie, ah ah ah !). Bref, c’est l’extase quoi.

 

Alors, over-cool, non ?

 

Un autre truc cool, c’est de loger dans une colloc’ de hippies à Santa Barbara, dans le quartier mexicain. Une maison qui n’a pas de clé. Avec des poules, un grand miroir et des guirlandes de coquillages dans le jardin.

Mais dormir dans un canapé-lit ou même dans un vrai lit, c’est bof. Non, nous ce soir, on dort dans un van Volkswagen qui n’a pas du rouler depuis 15 ans et qui a été transformé en chambre d’ami. Yeeeaaaaahh, buddy ! So COOL, na?

 

Kiss ya guys. Life is so cool. Life is soooooo cool !

 

Camille.

 

PS : un autre truc cool, c’est de franchir le cap des 14 000 km à Santa Barbara.

PS2 : encore un autre truc cool, c’est de fêter son anniversaire en ridant sur la west coast. La classe américaine !

 

Soooo cool !

 

 

Thanksgiving, au coeur de l’été

Après avoir passé un Thanksgiving entouré de 32 autres convives et 2 grosses dindes (à déguster), nous avons poursuivi notre descente de la côté américaine, en empruntant partiellement la « One », une route assez époustouflante : A gauche, des forêts, des écureuils, des ratons laveurs, des daims. A droite, le Pacifique, des vagues en rouleau, des éléphants de mer, des phoques, des pélicans. Ayant récupéré des cartes détaillées du coin, nous nous en échappons parfois pour rouler sur des axes plus adaptés aux voyageurs.

Nous avons visité brièvement Carmel, le St Tropez local, commune précédemment dirigée par un certain Clint Eastwood (eh oui l’ami, c’est le Far West ici), avons retrouvé plusieurs cyclistes dans un camping et fait un bout de chemin avec eux. Il n’est pas exclu que nous retrouvions l’un d’entre eux pour une étape plus longue, dans quelques semaines…Affaire à suivre…

Les Américains sont incroyablement sympathiques avec nous. Pas une journée sans qu’on discute avec plusieurs curieux…ou généreux donateurs (ça vous est déjà arriver de recevoir de l’argent dans la rue, sans mendier, comme si c’était un don du ciel, sauf que le ciel serait un Californien roulant au volant d’un pick-up ?).

Hier (29 novembre), il nous a fallu remettre à plusieurs reprises de la crème solaire pour éviter les coups de soleil. Je vous le dis : la vie est difficile sur la côte Pacifique !

Marc

San Francisco : les photos !

Un petit aperçu en images de ce que nous avons fait à San Francisco…  Cliquez ici !

 

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