Japan !

oct, 29 2011

Déjà quelques jours que nous sommes en terre nippone. Entrée dans un nouvel univers…

 

Tori du sanctuaire Heian, Kyoto

 

Ici, on peut acheter un melon tout bête pour plus de 100€.

Le sport national est le baseball.

Les filles ne mettent pas de décolleté mais se ratrappent avec des mini-micro-nano-jupes. Il faut dire qu’elles peuvent se le permettre…

Les gens ne crachent pas en se raclant la gorge mais font des gros « slurp » en mangeant leur ramen (genre de noodle soup).

Les WC électroniques ont plus de boutons que les téléphones portables.

Les jeunes filles portent de jolis kimonos pour se promener ou faire du shopping.

 

En toute simplicité !

 

Bref, le Japon nous étonne sans cesse !

 

Après deux jours à Kobe, chez un couple de sexa-septuagénaires adorable et plutôt rock’n roll, nous avons rejoint Kyoto en une journée. Ici, nous sommes reçus par Mélodie et Alex, un couple de jeunes français venu ici pour deux ans. Le courant passe tout de suite. Encore une super rencontre !

 

Mister sushi

 

La ville la plus traditionnelle du Japon nous enchante. Visite de temples bouddhiques et sanctuaires shinto, promenade dans de magnifiques jardins divinement entretenus, balade dans les rues calmes aux maisons traditionnelles, dégustation de mets locaux au marché de Nichiki… On se régale !

 

Demain, nous reprenons la route et la vie nomade. Nous allons passer au nord du lac Biwa puis foncer vers l’est faire un petit coucou au Mont Fuji pour finir à Tokyo. Nous avons hâte de découvrir la campagne japonaise… si elle existe ?

 

Et en bonus, le melon à 100€ ! Pour le prix, on a même droit à un petit nœud !

 

Camille.

Spécial enfants : c’est du chinois !

On connaît bien cette expression chez nous :  « C’est du chinois, je n’y comprends rien ! ». Il est vrai que pour nous, français, le chinois est une langue secrète et très compliquée…  Lorsque nous étions en Chine, nous avons donc eu beaucoup de mal à comprendre nos interlocuteurs, et à lire les panneaux…

Comme vous le savez, les Chinois n’utilisent pas le même alphabet que nous, mais des signes complexes que l’on appelle « idéogrammes ». Lire les panneaux nous était donc impossible. Il a fallu se débrouiller autrement et apprendre à déchiffrer le chinois… à notre façon ! Pour chaque signe rencontré, nous imaginions une image correspondante, afin de mémoriser les nom des villes et les reconnaître sur les différents panneaux. Par exemple :

Signifie « vent ». Se prononce « feng ». Mais pour nous, c’est simplement  « la croix dans le carré ».

Signifie « arbre ». Se prononce « mu ». Mais nous on préfère « l’étoile » !

 

Donc si nous devions nous rendre dans une ville appelée « Mu-Feng » (ville imaginaire), nous disions que nous allions à « Etoile-Croix dans le carré »… Très bizarre… Mais efficace !

 

Une autre chose amusante en Chine : on peut compter sur ses doigts jusqu’à dix… mais avec une seule main ! Compter en chinois, ça se passe comme ça (cliquez sur l’image pour voir plus grand) :

 

 

Comme vous le voyez, notre façon de faire le 2 signifie 8 en Chine… Attention aux quiproquos ! Il y a aussi deux façon différente de faire le 10, histoire de compliquer un peu les choses ;-)

 

C’est pas sorcier, si ?

 

 

On se jette à l’eau ?

oct, 25 2011

Nous quittons Pékin le coeur un peu serré mais les jambes frétillantes ! Une fois n’est pas coutume, nous allons…plein Nord, pour atteindre la Grande Muraille. J’ai alternativement cru que ça allait être incroyable, puis « juste un mur » puis tout de même digne d’intérêt. C’est bien plus que ça. C’est fou, c’est poétique, c’est émouvant. Surtout quand on se lève à 5h30 pour faire une rando à travers la forêt, croisant les écureuils et arrivant au pied du mur pour le lever du soleil. Promenade sur une partie « sauvage » (non entretenue, avec une végétation dense sur le chemin de ronde et des morceaux de mur qui tombent de-ci, de-là) rejoignant la partie restaurée, touristique, vide à cette heure du jour. La descente est plus rapide : nous la faisons en « luge », dans un toboggan. Ce n’est pas du bobsleigh, man, mais c’est déjà bien fun…

 

Nous ne lambinons pas car ayant pour une fois souhaité faire du tourisme, nous devons circuler dans la campagne chinoise, sur des petites routes (où nous nous perdrons à plusieurs reprises) pour atteindre les tombes Qing, malheureusement fermées à notre arrivée.

Après plus de 400 kilomètres en 5 jours, et après avoir profité une dernière fois des plats chinois (dont un repas incroyable avec une jeune cycliste chinoise rencontrée sur la route, qui passe la commande dans le resto. Arrivent alors un, deux, trois, quatre, cinq plats pour nous trois ! Une folie…engloutie pendant une discussion très intéressante), avoir roulé parmi les champs de coton et de maïs et avoir eu des envies de meurtres envers les automobilistes chinois et leur klaxon, nous arrivons à Tanggu.

 

Tanggu est « la ville portuaire de Tianjin et de Pékin ». Tanggu est donc la ville-port de deux cités immenses de la 2ème puissance mondiale. Vous voyez Rotterdam, vous voyez Fos-sur-mer ? A côté, on dirait des petites villes balnéaires. Tanggu s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres, avec des usines, des containers, des centrales énérgétiques, des containers, des cargos, des containers. Difficile de trouver le centre-ville ou le centre-port !

Après quelques recherches, nous nous posons finalement à l’hôtel, allons acheter quelques provisions pour la traversée et faisons appel au budget d’urgence pour acheter un appareil photo (le notre ayant fait une sorte d’AVC en quittant Pékin).

 

Vendredi matin, nous partons tranquillement vers « le port » (mais comment trouver le petit port pour passagers dans un immense port de fret ?). Nous nous plantons dans les grandes largeurs ayant naïvement… suivi les indications sur la route. Après quelques péripéties, nous réalisons que nous sommes à environ 30 kilomètres du lieu d’embarcation. Humm, situation stressante ? Que nenni mes amis, la Caravane a de la ressource et 30 minutes plus tard, nous arrivons… à bon port (résumons : une rencontre, un coup de fil, un taxi escroc et hop, ce n’est plus qu’un souvenir) !

Après les formalités d’embarquement et de douane, nous découvrons le Yangjing, ambiance « La croisière s’amuse… dans les années 80″. Ce n’est qu’une fois sur le bateau que nous pouvons (enfin !) apercevoir ce bout du Pacifique qu’on appelle la Mer Jaune. L’autre bout de la terre…

 

La traversée de 60h se passe correctement, avec un passage un peu houleux une fois les côtes coréennes passées. Nous passons une bonne partie du temps allongés sur nos tatamis (nous avons une chambre collective appelée « tatami room »; on est déjà un peu au Japon !). Une fois nos réserves alimentaires épuisées, les formalités douanières effectuées (nettoyage des pneus pour éviter que nous importions les microbes chinois, vérification de CHACUNE des sacoches, tampon par-ci, tampon par-là), nous sommes accueillis par Jacqueline, qui nous loge avec son mari Robert (des warmshowers américains). Et la générosité et la bonté n’ayant parfois pas de limite, ils nous invitent au restaurant le soir avec des amis où nous dégustons de dé-li-cieux poissons crus.

Bienvenue au Japon !

Marc

PS : la vie va manquer de Jean Amadou désormais.

Des photos… enfin !!

Tellement de choses à vous raconter ! Nous avons quitté la Chine et sommes arrivés au Japon aujourd’hui (7h de décalage avec la France) après 60 heures de ferry. En attendant de vous raconter nos dernières péripéties chinoises, on vous laisse patienter avec :

 

 

Sinon, on est trop content de retrouver le blog après presque un mois de sevrage. Heureusement, Lorène a ssuré comme la star du web qu’elle est. Big up Sister ! (Et maintenant, t’es débarrassée :-) )

 

Camille.

Pékin Express

oct, 16 2011

Une semaine après être arrivés à Pékin, il est déjà l’heure de partir. Et c’est difficile… Nous aurions aimé rester plus longtemps. Voire même beaucoup plus longtemps…

Pourtant, la Chine, au départ, nous n’étions pas très chauds. Pékin, encore moins. Ville immense, surpeuplée, sur-polluée ; très peu pour nous. Mais qu’il est bon de se laisser surprendre et d’envoyer valser tous ces mauvais préjugés !

Alors, Pékin, c’est comment ? Et bien pour nous, c’est tout… et son contraire ! Et vous savez quoi ? On a tout aimé !

  • Les hutongs, ces petites rues anciennes où le linge sèche, et où les vieux se promènent en pyjama. Et Sanlitun, le quartier ultra-moderne (et ultra-expat) où nous habitions.

A vélo dans les hutongs

 

  • Les micro-resto 100% chinois où il faut commander au hasard car personne ne parle anglais. Et ces échoppes de fringues ou de déco, super trendy, super bobo, super mimi.

 

Resto

  • Les merveilles culturelles et historiques : la Cité Interdite bien-sûr, le Temple du Lama, le Temple du Ciel… Et le 798 Art District, une ancienne usine d’électronique reconvertie en un grand quartier dédié à l’art contemporain chinois.

 

798 Art District

  • Le calme de certains parcs, où l’on se retrouve seul au milieu des arbres, oubliant la frénésie ambiante. Et la douce agitation qui règne au petit matin dans d’autres parcs remplis de vieux (jamais moins de 70 ans !) s’agitant dans tous les sens : taï-chi, sabre, calligraphie; danse de salon, diabolo, chorale…

 

Danse de salon

 

Chorale

  • Les délices de la relaxation par le yoga et les massages. Et la victoire de la France en demi-finale de la coupe du monde de rugby dans un pub bondé !

 

  • Les petits vieux chinois bien ridés, un peu bossus et tout sourire. Et les graines d’expat’ du monde entier sachant déjà parler chinois, comme les CM2 du lycée français de Pékin que nous sommes allés rencontrer.

 

Lycée Français de Pékin

La liste est trop longue… Et il est toujours difficile d’expliquer pourquoi l’on se sent bien ici ou là. Mais Pékin, tiens-toi prête : tu nous reverras !

Camille.

PS : un énorme merci à Florence et Ray qui nous ont reçu comme à la maison. C’est sans doute grâce à eux que la ville nous a semblé si familière. Un grand merci aussi à Chris, Peter, Brian, Nate et toute la clique d’expat’ rencontrée par hasard, qui nous a adoptés pendant cette semaine pékinoise (yoga, party, rugby…).

 

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